FLE Dossier pédagogique: La grand-mère de Tanguy - Etienne Chatiliez (transcriptions 2/3)
Début du chapitre 3 (25 :33mn)
Au restaurant
Paul, Edith et la grand-mère (+ Philippe Gildas)
Grand-Mère -Je me marre
Père -J’vois pas c’qu’y’a de drôle !
Grand-Mère -Je constate simplement qu’une fois de plus j’avais raison ! Vous l’avez encore pour des années.
Père -Pas DES années, UNE année !
Grand-Mère -Comme tous les ans.
Père -On va pas lui demander de renoncer à sa thèse simplement pour avoir la joie de te contredire !
Grand-Mère -Tu veux qu’j’te dise ce qu’il va faire dans dix-huit mois ? Il va faire ce qu’il a toujours fait : quand il aura usé ses chinoiseries* jusqu’à la corde*, il va s’enticher d’une nouvelle discipline… Vous l’avez jusqu’en 2020 au bas mot*.
Philippe Gildas -Bonsoir Edith! Bonsoir Paul ! Madame.
Père - Philippe Gildas. Ma mère.
Philippe Gildas -On a déjà eu l’occasion de s’apercevoir. (à Edith :) Qu’est-ce qui vous est arrivé ?
Mère -Trois fois rien, j’me suis bêtement cognée.
Philippe Gildas -Tanguy va bien ?
Grand-Mère -Egal à lui-même, inamovible* !
Philippe Gildas -Vous m’pardonnez, on m’attend. Bonne soirée.
Père -Il change pas, lui.
Grand-Mère -Et toi ne change pas de sujet !
Père -Il partira dès qu’il aura fini sa thèse !
Grand-Mère -Tu veux que je te dise ce que tu aurais déjà dû faire depuis longtemps ? C’est lui payer un studio.
Père -Alors ça jamais ! Mon fils sera pas un gosse de riche qui a son appartement payé par ses parents ! Et pour quelqu’un qui veut le responsabiliser, c’est la meilleure façon d’en faire définitivement un assisté !
Grand-Mère -Alors vous l’avez jusqu’à la nuit des temps* !
Père -Bon, maman, si on se dispute à cause de Tanguy à chaque fois qu’on se voit, c’est très simple : ON SE VERRA PLUS !
Grand-Mère -(chuchoté :) Oui c’est fini, c’est fini, je dis plus rien. A la santé du Pékinois ! Quant à vous, Edith, je n’ai pas de leçon à vous donner, mais je vous trouve d’une indulgence coupable !
Début du chapitre 4
Tanguy et la grand-mère
Tanguy -Tiens, l’autre jour, j’étais à la pendaison de crémaillère* d’un ami -ses parents sont des gens charmants- ... Mais quand je l’ai vu dans son clapier*, fier de pouvoir payer enfin le loyer, l’électricité, le téléphone… excité à l’idée de devoir descendre deux fois par semaine au lavomatique, heureux d’aller à la supérette* du coin pour aller s’acheter ses surgelés, qu’il se mangera TOUT SEUL, les genoux collés devant sa télé, ben j’étais désolé pour lui.
Grand-Mère - Ça, c’est bien des arguments de gosse de riche !
Tanguy -Oh, mes propos n’on rien de cynique. Je sais que je suis un privilégié. Je te jure que ce ne sont pas ces avantages matériels qui dictent ma conduite.
Grand-Mère -Mais alors, c’est quoi ?! Autrefois, on ne rêvait que d’une chose, c’est quitter coûte que coûte* ses parents !
Tanguy -Ouais, les miens sont intelligents, ouverts, généreux… m’ont laissé toute l’altitude pour faire ce que j’aime… Pourquoi voudrais-tu que je renonce à ce bonheur de tous les instants ?
Grand-Mère -…
Tanguy -Et ben ouais !
transcription des scènes (1/3)
transcriptions des scènes (3/3)
vocabulaire associé
activité pédagogique sur la grand-mère
activité pédagogique sur l´indépendance
activité bilan